Selon une source proche de l’enquête, le pilote du bombardier d’eau qui est décédé le vendredi 2 août dans le crash d’un avion, en tentant d’éteindre l’incendie de Générac, aurait perdu ses repères dans l’épaisse fumée. <br /> <br />Le pilote du bombardier d’eau qui est décédé dans le crash de son avion en tentant d’éteindre l’incendie de Générac (Gard) vendredi aurait « perdu ses repères » dans l’épaisse fumée, a appris l’AFP samedi de source proche de l’enquête. <br /> <br />« L’hypothèse est que le pilote a été victime d’une perte de repère », a expliqué cette source.« Le pilote, qui était en phase descendante, est entré dans une colonne de fumée très épaisse et a percuté la cime des arbres », a-t-elle ajouté. « C’est un problème d’estimation du pilote qui est entré dans un nuage très sombre et a perdu ses repères », a-t-elle poursuivi. <br /> <br />L’homme âgé d’une cinquantaine d’années était père de deux enfants. Son avion, un Tracker 22 de la sécurité civile, s’est écrasé vendredi à 17h20 alors qu’il tentait d’éteindre le feu de Générac, où plus de 800 hectares de forêts sont partis en fumée depuis mardi. <br /> <br />Entre huit et dix départs de feu <br />Plus de 300 hectares sont partis en fumée vendredi en quelques heures après les 500 hectares brûlés mardi et mercredi. <br /> <br />Entre huit et dix départs de feu quasi simultanés, entre 14h30 et 15h00, ont été recensés vendredi par les secours au sud de Nîmes, entre Saint-Gilles et Vauvert. Parmi eux, ce nouveau départ à Générac, encore au bord de la D14, comme pour l’incendie de mardi, incendie pour lequel le procureur de Nîmes, Eric Maurel, avait clairement privilégié la piste criminelle jeudi. <br /> <br />L’enquête sur l’accident d’avion a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Nîmes.